Aujourd'hui, mon patron avec lequel j'avais eu quelques frictions s'est excusé devant tout le reste de la compagnie et a tenu a souligné mon départ et l'apport que j'ai fourni au succès (tout récent) de la compagnie.
C'est un petit velours!
26.5.09
25.5.09
On sale!
C'était à prévoir... !
Vous trouverez ici une liste (qui sera mise-à-jour quotidiennement) des trucs qu'on veut vendre avant de partir. Revenez-y souvent et laissez-nous savoir si quelque chose vous plaît. Malheureusement, puisque je me retrouve sans "gros bras" dimanche prochain, on ne fait pas de livraison !
Merci !
Vous trouverez ici une liste (qui sera mise-à-jour quotidiennement) des trucs qu'on veut vendre avant de partir. Revenez-y souvent et laissez-nous savoir si quelque chose vous plaît. Malheureusement, puisque je me retrouve sans "gros bras" dimanche prochain, on ne fait pas de livraison !
Merci !
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Départ,
Écrit par V,
Québec
24.5.09
Un arrière goût de trahison
Depuis presque 2 ans, je travaille pour la même compagnie. Elle tombe dans ce qu'on pourrait décrire comme une "startup". Peu de resources, une bonne dose de détermination, un rêve et un soupçon de folie. Voyez-vous, lorsqu'ils m'ont approché, je naviguais confortablement le milieu des grosses entreprises au sein de Bell Canada et le retour à la PME semblait des plus improbables. Un intérêt alors chancelant pour ma carrière reprenant vigueur suite à cette rencontre confirmait que je n'étais pas encore prêt à orchestrer ma pension et que ce défi était pour moi. Le projet, le domaine d'affaire, l'équipe et le timing était bon.
Au fil du temps, les projets ne se sont pas déroulés comme prévu. Il y a eu des retards, des difficultés à embaucher, des clients qui hésitait à se compromettre à l'approche d'une récession globale. Malgré tout, j'y ai mis mon coeur. Je me suis donné pour le succès de l'entreprise, non pas parce qu'on l'exigeait de moi mais parce que j'avais l'impression que c'était la chose à faire.
Récemment, j'ai du donner un avis de départ à mon employeur. Durant tout le processus d'entrevue/embauche, j'ai jonglé avec l'idée de ne pas quitter. J'étais trop impliqué, trop désireux du succès de notre produit. Tellement que le chant des sirène de la Californie a failli perdre la bataille.
À force de peser les pours et les contres, j'en suis venu à la conclusion que la force des choses ferait le poids. Il était évident qu'une opportunité en or comme celle-ci, on ne peut la manquer de peur de le regretter à jamais. Que mes employeurs/collègues/amis (oui, nous en étions à ce stade) comprendrait bien que malgré mon implication dans l'entreprise, certaines offres ne se refusent pas.
Leur réaction fût tout autre. Sous la force de l'émotion, j'ai eu une discussion des moins plaisantes avec les dirigeants de l'entreprise. J'ai été déçu mais surtout blessé de voir des sujets comme l'abandon, le manque d'implication et la trahison faire surface. Je me suis senti déchiré alors que j'avais eu toutes les difficultés du monde à prendre ma décision.
Les événements faisant suite à mon départ ont jeté une ombe sur la situation. Si les technicalités légales posaient problèmes, il me serait impossible de continuer mon parcours avec eux.
Au fil du temps, les projets ne se sont pas déroulés comme prévu. Il y a eu des retards, des difficultés à embaucher, des clients qui hésitait à se compromettre à l'approche d'une récession globale. Malgré tout, j'y ai mis mon coeur. Je me suis donné pour le succès de l'entreprise, non pas parce qu'on l'exigeait de moi mais parce que j'avais l'impression que c'était la chose à faire.
Récemment, j'ai du donner un avis de départ à mon employeur. Durant tout le processus d'entrevue/embauche, j'ai jonglé avec l'idée de ne pas quitter. J'étais trop impliqué, trop désireux du succès de notre produit. Tellement que le chant des sirène de la Californie a failli perdre la bataille.
À force de peser les pours et les contres, j'en suis venu à la conclusion que la force des choses ferait le poids. Il était évident qu'une opportunité en or comme celle-ci, on ne peut la manquer de peur de le regretter à jamais. Que mes employeurs/collègues/amis (oui, nous en étions à ce stade) comprendrait bien que malgré mon implication dans l'entreprise, certaines offres ne se refusent pas.
Leur réaction fût tout autre. Sous la force de l'émotion, j'ai eu une discussion des moins plaisantes avec les dirigeants de l'entreprise. J'ai été déçu mais surtout blessé de voir des sujets comme l'abandon, le manque d'implication et la trahison faire surface. Je me suis senti déchiré alors que j'avais eu toutes les difficultés du monde à prendre ma décision.
Les événements faisant suite à mon départ ont jeté une ombe sur la situation. Si les technicalités légales posaient problèmes, il me serait impossible de continuer mon parcours avec eux.
Libellés :
Écrit par Copain,
Québec
22.5.09
Surfer le creux de la vague
C'est officiel, mes heures canadiennes sont comptées.
Il ne me reste que quelques jours pour finir de tout orchestrer, me libérer de mes obligations et faire ma "valise de survie" pour les 2 prochains mois. La plupart croient que l'excitation est à son comble, mais en ce moment c'est plutôt l'inverse. Je suis dans un creux, entre deux vagues d'excitation.
Le processus a été long, beaucoup plus long que prévu. J'ai eu le temps de jouer à la roulette russe émotive à chaque fois ou j'ai cru qu'un problème allait compromettre mon départ. Entre-coupé de "high" à chaque bonne nouvelle, je jouais la parfaite montagne russe.
Je suis dans le dernier creux, avant le "high" final. Je sais que je pars, c'est officiel (ok, il reste à traverser les douanes et confirmer mon TN) et mon temps est compté. Il ne me reste plus que quelques jours pour tout terminer et j'ai l'impression que c'est impossible.
Je veux prendre le temps de voir tous & chacun avant de partir, les rassurer que tout va bien aller. Saisir ces quelques moments qui donnent l'impression d'être les dernier, à tout jamais.
Je veux en faire le plus possible avant de partir, histoire de ne pas laisser copine prise avec mes problèmes de banque, de transfert de véhicules et d'assurances.
Je veux faire tout ce que je peux pour aider l'équipe que je laisse derrière avec le sentiment de les avoir abandonnés, les aider à se préparer pour ce nouveau mandat qui les attends.
Il est clair que je ne pourrai cocher tout ces items sur ma liste avant dimanche prochain (ok, ok... l'autre d'après) et c'est dur sur le moral. Je veux partir préparé et serein pour mieux profiter de l'expérience qui se prépare.
D'ici là, je broie du noir et j'attends la prochaine vague
Il ne me reste que quelques jours pour finir de tout orchestrer, me libérer de mes obligations et faire ma "valise de survie" pour les 2 prochains mois. La plupart croient que l'excitation est à son comble, mais en ce moment c'est plutôt l'inverse. Je suis dans un creux, entre deux vagues d'excitation.
Le processus a été long, beaucoup plus long que prévu. J'ai eu le temps de jouer à la roulette russe émotive à chaque fois ou j'ai cru qu'un problème allait compromettre mon départ. Entre-coupé de "high" à chaque bonne nouvelle, je jouais la parfaite montagne russe.
Je suis dans le dernier creux, avant le "high" final. Je sais que je pars, c'est officiel (ok, il reste à traverser les douanes et confirmer mon TN) et mon temps est compté. Il ne me reste plus que quelques jours pour tout terminer et j'ai l'impression que c'est impossible.
Je veux prendre le temps de voir tous & chacun avant de partir, les rassurer que tout va bien aller. Saisir ces quelques moments qui donnent l'impression d'être les dernier, à tout jamais.
Je veux en faire le plus possible avant de partir, histoire de ne pas laisser copine prise avec mes problèmes de banque, de transfert de véhicules et d'assurances.
Je veux faire tout ce que je peux pour aider l'équipe que je laisse derrière avec le sentiment de les avoir abandonnés, les aider à se préparer pour ce nouveau mandat qui les attends.
Il est clair que je ne pourrai cocher tout ces items sur ma liste avant dimanche prochain (ok, ok... l'autre d'après) et c'est dur sur le moral. Je veux partir préparé et serein pour mieux profiter de l'expérience qui se prépare.
D'ici là, je broie du noir et j'attends la prochaine vague
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Départ,
Écrit par Copain
19.5.09
Welcome!
Vous pourrez, grace à ce site, "vivre" un peu notre adaptation en Californie et surtout, avoir des nouvelles de nous pas mal en tout temps. On est très heureux que ce projet fonctionne enfin et de vivre une si belle expérience... mais surtout on sera très contents si vous ne vous gênez pas pour commenter nos histoires et pour nous écrire puisque cette page web sera, pour les prochaines années, un des rares contacts que nous aurons avec vous.
Vous remarquerez que ce blogue existe déjà depuis quelques mois, soit depuis le tout début de cette aventure. Je vous invite donc à commencer à lire à partir du 4 mars 2009. Je le mettais à jour fréquemment, à chaque étape qui nous rapprochait de la Californie. Vous pourrez ainsi connaitre l'histoire de long en large et de voir nos humeurs changeantes au fur et à mesure que le temps filait.
Donc sur ce je vous invite à mettre ce lien dans vos favoris et d'y revenir souvent. Également, on vous invite cordialement à passer nous voir si vous êtes dans le coin ! ;-)
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Californie,
Départ,
Écrit par V,
Québec
Là, c'est vrai.
Il décolle le 31 mai à 9h AM.
Il commence à travailler là-bas le 1er juin.
Pour ma part, je m'enligne pour partir le 4 juillet (on fêtera le jour de l'indépendance!).
Il commence à travailler là-bas le 1er juin.
Pour ma part, je m'enligne pour partir le 4 juillet (on fêtera le jour de l'indépendance!).
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Californie,
Départ,
Écrit par V
7.5.09
VISA, ça va!
Depuis les dernières semaines c’est la folie. Appels, formulaires, traduction de documents et questionnements sont au rendez-vous chaque jour. Par contre, il faut dire que l’équipe de Bill roule au toast comme on dit et nous avons des équipes formidables pour nous démêler dans tout ça et pour nous rendre la tâche un peu plus facile. Équipe de relocalisation, équipe légale, équipe de traduction, équipe immobilière, équipe bancaire, équipe pour nous « montrer les environs » et même un assistant qui habite Silicon Valley depuis 16 ans pour nous conseiller des écoles, garderies, quartiers, etc…
Pour l’instant, on nous empêche de dire quoi que ce soit à nos emplois respectifs puisque tout est en place excepté le statut TN que Copain aura. L’équipe légale est sur son cas. Pas qu’il a des antécédents judiciaires là, mais parce que c’est compliqué d’obtenir ce document pour les gens qui travaillent en informatique.
La date présumée du début de travail de Copain est le 25 mai, mais tout peu bouger. C’est à suivre!
Pour l’instant, on nous empêche de dire quoi que ce soit à nos emplois respectifs puisque tout est en place excepté le statut TN que Copain aura. L’équipe légale est sur son cas. Pas qu’il a des antécédents judiciaires là, mais parce que c’est compliqué d’obtenir ce document pour les gens qui travaillent en informatique.
La date présumée du début de travail de Copain est le 25 mai, mais tout peu bouger. C’est à suivre!
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Californie,
Écrit par V,
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