5.3.09

La nuit la plus courte

Après une (courte) nuit de sommeil sur le sujet, on commence tranquillement à gober l’idée de déménager loin. Hier soir j’ai eu droit à un surplus d’hormones féminines qui se sont transformées en des larmes, des inquiétudes, des craintes et des peurs « de m’ennuyer », « de ne pas aimer ça », « de vouloir revenir à la maison », de « abandonne-moi pas » … alléluia !

Des paroles rassurantes de Copain ont éteint mes tisons de frayeur et je commence tranquillement à trouver que ce n’est pas une mauvaise idée. Ce serait, également pour moi, une expérience de vie incroyable et vivre ailleurs pendant un temps, ça ne peut pas nuire à personne. Je commence peu à peu à en parler autour de moi. On dirait que le dire tout haut me rend à l’évidence que ça arrivera « peut-être ». Mes premières oreilles ont été celles de mes collègues de travail qui étaient clairement très excitées que je puisse vivre une telle aventure.
Ma principale crainte, c’est l’anglais. J’écoute énormément de films et de télévision anglophone, je travaille chaque jour en anglais et j’écris souvent, mais lorsque vient le temps de parler, je bloque. J’ai un accent de la mort et je deviens gênée. Je sais, je sais… tout le monde me le dit… « Donne-toi 1 mois et tu vas être bilingue à fond! ». Oui, peut-être… mais ça va être un mois difficile en criss !

Pour ce qui est de ma job californienne, ça ne m’inquiète pas vraiment. Lorsque j’aurai des aptitudes de me vendre dans la langue des Amaricains, je sais que je serai capable de me trouver un emploi.

Entre temps, Copain parle à J régulièrement et il devient de plus en plus confiant. C’est peut-être parce qu’après avoir montré le CV de copain à son boss, ce dernier dit à J « Quand peut-il commencer??! ». Le poste ayant été posté « à l’interne » de la compagnie à Bill avant qu’ils acceptent des CV de l’extérieur, tout est toujours dans l’œuf.

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