Il n’y a aucun développement de l’autre bord des douanes. Le patron de J est malade et selon lui, ça ne se fera pas cette semaine. Plus J nous parle, plus on réalise que c’est une affaire de grosse corporation tout ça. Il faut attendre le GO pour le financement, il faut attendre l’avis de tel gars, l’approbation de telle fille, alléluia. On attend toujours le Messie.
L’excitation est moins palpable à la maison. On dirait qu’on a mijoté tout ça et que maintenant, on sait qu’on nous tient en haleine. On regarde toujours des maisons / condos sur le net, mais une petite voix nous dit de ne pas aller trop loin dans nos démarches, Bill n’a pas parlé. Copain commence un peu à désespérer et l’énervement est devenu tranquillement de l’inquiétude.
Un autre coureur est entré dans la course hier. Celui-ci a un peu d’avance sur Copain : il habite déjà la Californie et il travaille déjà pour Bill. Il ne faut cependant pas trop avoir peur : son CV est beaucoup moins fourni. J nous a dit qu’à part son avantage d’être déjà sur place et « prêt pour travailler demain matin », il n’arrivait pas à la hauteur de Copain en rapport avec ce poste.
On garde la tête froide, on s’envoie de l’eau en pleine face et on se claque mutuellement pour s’empêcher de dramatiser une situation qui n’est pas encore commencée. C’est fou, par contre, ce que l’imagination peut donner de l’espoir !
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