22.6.10

Les américains et... les écoles/études.

La scolarité est très importante et ce, dans chaque pays, peu importe le continent. La gratuité scolaire n'est malheureusement pas universelle et surtout pas aux USA!

Nous avons eu, quelques fois, des discussions/débats sur la scolarité américaine avec nos amis Californiens. Meilleure? Différente? Plus coûteuse? Plus longue?


Pour ma part, j'ai eu besoin d'un schéma pour m'y retrouver et pour me faire expliquer les différentes technicalitées de la chose. Pas que c'est très compliqué, mais c'est pas mal différent qu'au Québec et à chaque fois que quelqu'un me parlait du "Middle School", je ne savais jamais à quel groupe d'âge cette personne faisait référence. De plus, j'ai souvent entendu dire que des étudiants sont admis à Harvard et paient des peanuts tandis que pour d'autres, ça leur coûte la totale. Whyyy?!

En essayant d'être le plus simple possible, voici ce que j'ai appris. Un peu plus loin, vous trouverez un tableau comparatif! ;-)
  • Tout commence à l'âge de 5 ans. Pré-maternelle au Québec, Kindergarten aux USA.
  • De 6 à 10 ans, Elementary School aux USA. Au Québec, de 6 à 12 ans, école primaire.
  • De 11 à 14 ans, Middle School aux USA.
  • De 15 à 18 ans, High School aux USA. Au Québec, de 12 à 17 ans, école secondaire.
  • De 18 à 20 ans (ou 21, si on choisit une technique), CÉGEP au Québec, et ensuite vient l'Université.
  • À partir de 18 ans aux USA, les jeunes vont au College, qui est la même chose qu'une Université. Un baccalauréat dure 4 ans (comparativement à 3 au Québec), une maîtrise est 3 ans et un doctorat, 2 ans. Le baccalauréat est aussi appelé "undergrad program".

Voici un schéma que j'ai réalisé avec les âges sur la première ligne (cliquez pour agrandir):

Photobucket

Les étudiants ont également des "surnoms" selon leur année scolaire.

La première année du High School et la première année du College: Freshman

La deuxième année du High School et la deuxième année du College: Sophmore

La troisième année du High School et la troisième année du College: Junior

La quatrième année du High School et la quatrième année du College: Senior

***

Ceci étant dit, passons maintenant au prix (exorbitant!) des Universités américaines.

Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a des universités privées et publiques aux USA. Par exemple, les universités ayant le mot STATE à l'intérieur sont publiques (ex: San Jose State). Les universités "reconnues", comme par exemple Stanford, sont majoritairement privées.

On parle, en frais d'inscription seulement, d'environ 3000 à 4000$ par année dans une université publique. À cela s'ajoute les livres et manuels scolaires et les frais de housing. Le gouvernement américain exige que pour les deux premières années d'un freshman, ce dernier demeure sur le campus même. Donc, dépendamment si tu veux offrir à ton enfant un dortoire miteux ou joli, on peut calculer entre 4000$ et 5000$/année. De plus, les parents doivent penser à un "meal plan", qui varie également entre 4 et 5 milles dollars, ce qui inclus 3 repas par jour à la cafétéria de l'université. Si ton enfant demeure sur le campus les weekends, c'est plus cher. En résumé, on parle d'environ 16 000$/année pour l'admission dans une université dite "publique".

Maintenant, prenons l'exemple d'un élève admis au MIT. Les frais, par année, sont de 44 000$. (Quoi, vous trouvez ça cher? À Harvard, c'est 65 000$!). À cela s'ajoute, évidemment, les manuels scolaire, le housing (2500$ cette fois-ci) et le meal plan. Inclut dans les frais annuels d'admission se trouve un emprunt de 5000$/année à l'université même, au nom de l'étudiant. Eh oui, tu peux bien avoir 1 million de dollars cash dans ton compte, tu devras tout de même faire un prêt à l'université pour les simples et bonnes raisons de 1) construire son crédit et 2) responsabiliser les jeunes à avoir des dettes et à les rembourser par la suite.


À chaque année, les parents remplient le formulaire "FAFSA", qui se trouve à être le Free Application for Federal Student Aid. Sur ce dit-formulaire, ils doivent déclarer TOUT ce qu'ils possèdent. Salaires annuels, actions, compagnies, immobilier, épargnes, 401K (REER), etc. Suite à une étude de leur situation, le gouvernement décidera alors combien la famille recevra en "aide aux études" pour envoyer leur enfant à Yale, par exemple.

Prenons, par exemple, une famille dont le revenu moyen est de 100 000$/année. Après l'analyse de leur dossier, le gouvernement décide que selon eux, cette famille est capable de payer 20 000$/année de frais de scolarisation pour leur enfant. Donc, si leur fils #1 est admis au MIT, le gouvernement payera la balance, soit 24 000$. Vous me suivez?

L'année suivante, fils #2 décide d'applier à Harvard et il est admis. Le gouvernement paiera alors toujours le 24 000$ du fils #1, et le 65 000$ complet du fils #2. Les parents, eux, auront toujours "seulement" 20 000$ à payer, année après année.

À chaque rentrée scolaire, les parents re-remplirons le formulaire FASFA encore et encore pour obtenir un nouveau montant à chaque année. Comme ça, si Monsieur perd son emploi au courant de l'année et ne travaille plus, leur cotisation sera moindre.

Morale de l'histoire: si vous êtes américains, faites des bébés intelligents et back-to-back, comme ça leur éducation vous coûtera des peanuts (façon de parler, bien entendu!). Sur ce, j'espère que vous avez appris quelque chose, que vous n'êtes pas trop perdus et que vous trouvez ça un peu intéressant :)

Petite anecdote: il y a une expression très populaire qui parle du "Freshman 15", qui se trouve à être les 15lbs que prendrons un étudiant prendant sa première année d'université, car celui-ci sera laissé "à lui-même" pour la première fois et pourra décider de ce qu'il veut manger à la cafétéria à cause du meal plan.

** Les chiffres utilisés sont véridiques puisque mon amie qui m'a expliqué tout ça a étudiée au San Jose State, et son copain au MIT.

14.6.10

Frais médicaux

Depuis la dernière année, nous sommes allés à l'hôpital quelques fois. Accident de moto, infection dans la gorge, PAP test, examen de routine, etc...

Ce qui est génial avec notre assurance, c'est que nous recevons à la maison une copie de la facture de l'hôpital avec une mention "this is NOT a bill". Par contre, on s'exclame à chaque fois des prix des soins que l'on reçoit puisqu'au Québec, tout se passe pas mal "dans l'ombre" car tout est gratuit.

Il faut dire que nous allons dans un hôpital dit "privé" et qu'ils doivent bien charger la totale à nos assureurs car ils savent que ce n'est pas nous qui devons payer, mais ça donne tout de même une idée approximative du prix de nos visites.

Pour votre pur plaisir, voici quelque uns des montants:
  • Test de la vision: 49$
  • Examen général chez le médecin (environ 20 minutes), de 214$ à 306$
  • Test gynécologique (PAP test), 525$
  • Analyses de laboratoire pour le PAP test, 580$
  • Visite pour une amygdalite, 95$
  • Analyses de laboratoire pour amygdalite, 60$
  • XRAY (5 au total), 316$, 168$, 223$, 306$ et 173$
  • Radiologie, 168$
  • Séance de thérapie 45min pour l'épaule à Éric, 168$ par semaine

10.6.10

Les lois du parfait "greeting"

Vous savez au Québec, quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, on mise sur la poignée de main traditionnelle. Pas trop molle, pas trop moite et juste assez ferme. Le handshake se veut poli, respectueux et très classique.


Pour les amis, la famille ou les amis-de-nos-amis, on peut se laisser tenter par "les 2 becs" que l'on donne sur les joues. La première fois c'est toujours bizarre, car on ne sait pas trop si la personne en face de nous s'approchera pour, elle aussi, donner 2 becs mais en théorie, ça se passe bien.

Quand on est assez proche de quelqu'un, on peut y aller pour la totale: deux becs et une accolade/un câlin. Ces "lois non-écrites" sont encrées dans nos valeurs et coutumes... cependant, ce n'est pas la même chose ailleurs !

Ça, je l'ai vite compris. Au début quand je rencontrais mes "nouveaux amis" pour la première fois j'optais pour la poignée de main... la deuxième fois, mon expérience de vie me poussait à donner 2 becs. ERREUR!

Les américains n'aiment pas vraiment les contacts trop proches et les partages de germes. Bien honnêtement, je ressentais un genre de malaise de leur part quand ça arrivait et je ne comprennais pas vraiment pourquoi. Ils devaient bien se demander "coudonc, elle est qui, elle, pour me donner 2 becs sur les joues!?".

Ils ont vite compris que c'était, j'imagine, notre côté Européen qui nous poussait à "faire la bise" et nous avons vite compris qu'ils n'aimaient pas ça. Eux, ils se donnent une fake-accolade-de-côté en se disant "i missed you".

Weird? Non. Différent? Oui.

7.6.10

Bing & decide

J'adore Bing... et pas seulement parce que c'est ce qui paye notre loyer en ce moment. haha!

Les photos sont toujours incroyablement belles, les petites bulles nous permettent d'apprendre de nouvelles choses et il est vrai que les recherches sont meilleures. Je sais qu'au Canada ce n'est pas la même version alors je ne peux me prononcer, mais ici aux USA, ça rock le shit.

Aujourd'hui tout particulièrement, j'ai envie de vous partager la page d'accueil de Bing.com car je trouve que la photo est époustouflante. (cliquez pour agrandir).

Golden Gate



Dans les bulles situés sur cette photo, on apprend que la construction du Golden Gate Bridge (dessiné par l'architecte Joseph Strauss) a débutée en 1933 et s’est étalée sur une durée de quatre ans pour s’achever en 1937. À l'époque, le GG était le plus long pont suspendu au monde (aujourd'hui c'est le deuxième, il a été dépassé par le Verrazano-Narrows Bridge de New York). Chacune des 2 tours mesurent 227mètres. Il est peinturé orange depuis sa création et autrefois, ils devaient le repeinturer tous les 7 ans. Depuis l'invention de la peinture acrylique, seulement les zones les plus touchées par l'érosion sont repeintes.


Le pont doit sont nom au parc qui se situe "sous" lui: le Golden Gate Park. On pourrait penser que la Ruée vers l'Or y est pour quelque chose et que le parc y doit son nom, mais c'est faux. C'est un militaire américain qui a nommé le parc ainsi et ce, bien avant que l'on sache qu'il y avait de l'or en Californie.


Les spécialistes estiment qu’au moins 1 218 personnes se sont suicidées du Golden Gate Bridge entre son ouverture en 1937 et 2006, soit une vingtaine en moyenne chaque année. Ils "estiment" le chiffre puisque le décompte a officiellement cessé entre 1995 et 1997 pour éviter que la médiatisation du "millième suicidé" augmente le nombre de tentatives. haha!


Sur une toute autre note, voici d'autres jolis clichés de San Francisco que j'ai trouvé en fouinant un peu sur le web. (cliquez pour agrandir également)





Photobucket

Photobucket

Photobucket

Photobucket

6.6.10

Les américains et... le mariage.

Vous savez tous ces stéréotypes américains que l'on entend de temps en temps un peu partout? Ils sont vrais. (Bon. J'exagère peut-être un peu mais dans les prochaines lignes, vous comprendrez ce que je veux dire.)

Il faut bien savoir doser ces vérités et malheureusement, être submergé de culture américaine chaque jour nous ramène vite les deux pieds sur Terre et nous fait réaliser que nous sommes très différents.
J'aimerais bien vous offrir quelques "capsules" qui décriront bien notre vision des choses. Cette semaine, "les américains et le mariage":

***

La différence est majeure entre notre mentalité et la leur; nous parlons ici d'une INDUSTRIE du mariage et rien de moins! J'avais déjà parlé antérieurement ici (et je ne veux pas y revenir encore) de la folie qu'ont les jeunes à se marier à 20 ans, après seulement 6 mois de fréquentation. Cette fois-ci, je parle de la célébration complète du mariage en tant que tel qui peut durer jusqu'à 1 an ou plus:


1) Tout d'abord, il y a le party de fiançaille. Relativement relaxe, celui-ci sert tout simplement à fêter les nouveaux fiancés et à leur donner un petit cadeau. Bouteilles de champagne, livre sur la planification du mariage, quelques items clé pour le grand jour (la jaretelle, le couteau pour couper le gâteau, whatever!), des souvenirs d'enfance que l'on ressort en étant nostalgique, etc.


Ensuite, le jeune couple doit s'enregistrer (register) chez des magasins populaires pour les éventuels cadeaux.


2) Ensuite, pour la bride-to-be, il y a le bridal shower. Organisé par les demoiselles d'honneur et ayant lieu chez la mère de la mariée, les invités sont généralement les vieilles matantes, les grand-mères et les amies de la mariée. Quelques jeux sont organisés et là encore, les invitées donnent des cadeaux à la future mariée et elle passe environ 1h30 à les développer et à dire merci. La tradition veut que le cadeau populaire soit des déshabillés sexy, mais de nos jours les gens vont simplement sur la liste de son registry et achète ce que bon leur semble.


3) L'étape suivante est le bachelor et le bachelorette party. Les enterrements de vies servent pas mal à rien d'autre que de s'éclater à fond la caisse "une dernière fois avant de passer aux choses sérieuses de la vie". Organisés par les demoiselles et par les garçons d'honneur, ces partys durent habituellement une journée complète au Canada mais ici, ça peut aller jusqu'au week-end complet. Louer un chalet, faire la tournée des bars en limousine, mettre un voile sur la tête de la future mariée, prendre des cours de pole-dancing, aller aux danseuses/danseurs, se saouler et se péter la face sont pas mal les prérequis. haha ! Habituellement, il y a également des cadeaux qui sont donnés aux mariés, traditionnellement des trucs pour prendre "soin d'eux": journée de spa, massage, voyage escapade, whatever.


4) L'avant-dernière étape pré-mariage est le rehearsal dinner, qui se trouve à être un souper complet une ou deux journées avant le mariage. Les invités sont uniquement la famille proche et les demoiselles et garçon. Il a lieu habituellement après la pratique à l'Église et il permet aux futurs époux de remercier leurs familles et amis d'être auprès d'eux en cette journée. Traditionnellement, c'est la mère du marié qui s'occupe de la préparation de cet événement.


5) Le week-end du mariage. Ici, je parle de "week-end complet" car la majorité des familles auront des membres venant "de l'extérieur" et les mariés auront à les occuper pendant la fin-de-semaine complète. Tout d'abord, petit sac "bienvenue" à leur arrivée avec quelques goodies et avec l'horaire des célébrations. Parfois, il y a des soupers de prévus avec ces membres de la famille qui ne peuvent être inclus dans le rehearsal dinner, mais avec qui les mariés veulent tout de même prendre un bon repas histoire de les voir un peu plus longtemps que seulement 4 heures pendant tout le weekend (surtout que ces gens ont fait un vol d'avion pour venir célébrer avec eux, ce n'est qu'un retour de politesse!).


6) Le brunch post-mariage, le lendemain matin. Encore avec les proches, il sert à clore les célébrations et à bien retourner à la vie "normale".


7) Scéance de photo post-mariage. Habituellement le lendemain ou le sur-lendemain, la mariée ré-enfile sa robe et le marié son tuxedo. Plusieurs mariés ne le font pas, mais en général ce n'est que pour avoir des photos d'eux sans être rushé avec le temps, ou encore seulement pour avoir l'opportunité de changer de décor. Plusieurs mariée font également un "trash-the-dress" photoshoot qui a pour but, comme le dit si bien le nom, de scrapper solide la robe.


Voilà!


Exgération? Selon moi, oui.
Sans vouloir trop extrapoler, je crois que la tradition américaine cherche un peu trop à faire participer les gens inclus dans le mariage (soit en temps, soit en argent) qui n'ont peut-être pas les moyens ou le désir de le faire. Il faut tout simplement trouver le simple milieu afin de ne pas étouffer les gens avec sa célébration puisqu'après tout, ils en ont un peu rien à fouttre!



Si ça vous intéresse, vous trouverez ci-joint le "contrat" dont j'ai dû accepter les termes en acceptant d'être la demoiselle d'une amie à moi qui se marie l'an prochain à Boston. C'est du sérieux! haha


Contrat p.1


Contrat p.2

4.6.10

Job

Bon, par où commencer ?
Depuis l'été dernier, je regarde régulièrement la section "job" du site craigslist (les petites annonces classés), juste pour le fun. Je sais clairement que mes chances d'avoir un emploi ici sont très minces mais j'aime bien regarder les salaires offerts, les modalités d'embauche, les prérequis, les diplômes demandés, etc.

Puis, quelques semaines plus tard, j'ai paufiné mon CV anglophone et ma lettre de présentation et je me suis mise à l'envoyer un peu partout, "juste pour voir". Qui n'essaie rien, n'a rien! J'avais inclus, dans ma lettre de présentation, un petit paragraphe qui expliquait clairement ma situation: "Although I am legally allowed to live in the United States, I do not as of yet have the right to work here and am hoping that there might be a way for you to assist me with the process of obtaining a work visa. I would be willing to pay a portion of the legal fees involved. Should you wish to meet with me to further discuss my qualifications, you can reach me at ... ". Je voulais inclure ce détail dans mon CV pour ne pas faire perdre de temps aux gens, et pour ne pas m'en faire perdre non plus. Bien entendu, aucune compagnie ne m'a contacté, pas même les compagnies qui, je sais, ont le budget pour ce genre de chose!

Après temps, à envoyer ici et là quelques CV par mois, je me suis mise un peu à douter de mes compétences. Et si ce n'était pas seulement ce paragraphe qui leur fait peur? Et si c'était mon expérience, ou bien le fait que mes études en droit ne sont bonnes qu'au Québec à cause du foutu système juridique bipolaire? Et si c'était mon anglais? Et si ...

J'ai donc retiré ce paragraphe là de mon CV, "juste pour voir".

Le sur-lendemain, j'avais des appels. Ma confiance en moi était revenue et peu importe si ça aboutissait à quelque chose ou non, j'étais contente parce que je savais que dans le fond, c'était pas moi le problème.

Je reçu l'appel d'une compagnie de traduction française qui ont des bureaux ici en Californie, en France, au Madagascar et aux îles Maurice. L'offre d'emploi disait quelque chose du genre "si le français est votre langue maternelle et que vous avez un diplôme post-secondaire en n'importe quoi, envoyez-nous votre CV. On a des postes de traducteurs, de réviseur et de correcteurs à combler."

Je me suis donc rendue sur place, il y a de ça 3 semaines, en ayant en tête qu'ils allaient me retourner en sachant que je n'ai pas le droit de travailler aux USA mais non, au contraire, ils étaient très ouvert à ma candidature: "On recherche un ou une canadien(ne) français(e) pour faire de la traduction du français de France au français du Canada en premier lieu, et on recherche aussi quelqu'un avec un background légal pour traduire des textes juridiques de l'anglais au français du Canada".

WOOoOooOOW!

J'ai alors fait un test de 3 heures qui comportait plusieurs segments comme de la rédaction, de la traduction, de la correction et un test de doigté à l'ordinateur. Mardi dernier, j'ai eu la confirmation que mes tests étaient excellents et qu'ils voulaient me rencontrer pour "discuter des modalités".

Cet après-midi, j'ai donc eu droit à une jolie offre d'emploi et à une belle lettre à montrer aux douaniers pour obtenir un visa de travail!! :)

Rien n'est pas la poche pourtant! Il reste encore toute la paperasse à monter pour me faire obtenir le visa et tant que je n'ai pas de petit papier broché dans mon passeport qui me permet de travailler, il n'y a rien de 100% certain.

Quoi qu'il en soit, les prochaines semaines seront pleine de rebondissement et de surprises. Restons positif et croisons-nous les doigts tous en coeur.

3.6.10

L'été est arrivé!

Le manque de temps se fait sentir dans ma blogosphère et je m'en excuse. Je vous promès d'ici quelques jours des histoires et des nouvelles fraîches!

L'été est officiellement arrivé, le renouveau se fait sentir ici en Californie et les oiseaux chantent à s'en fendre les poumons! J'adooooore!